La pandémie de la Covid-19 a eu des conséquences sociales importantes en France et dans le monde. Ses effets se font toujours ressentir, tandis que la crise de l’énergie, notamment provoquée par la guerre en Ukraine, aggrave la situation. L’économie est entrée dans une période trouble avec une inflation à deux chiffres pour certains produits de première nécessité. Je reste convaincu que cette crise globale est aggravée par la cupidité de l’homme. De nos jours, l’économie paraît transformée en une activité financière qui oublie le partage des richesses. La récente pénurie de carburant en est un exemple flagrant.
En France, la précarité s’est accentuée et touche particulièrement les jeunes, dont les étudiants, les personnes isolées, notamment nos anciens, les familles monoparentales et les personnes immigrées. Bien qu’un filet social existe encore, fort heureusement, dans notre pays, les minima sociaux ne suffisent plus pour « les laissés pour compte ».
Depuis de nombreuses années, le SIF a mis en place plusieurs dispositifs pour répondre à l’urgence sociale : aide alimentaire, accueil de jour, mise à l’abri pour les femmes isolées, maraudes en faveur des personnes sans-abri, etc. Pour renforcer encore nos actions, nous finalisons un projet de chantier d’insertion pour investir concrètement le terrain de l’économie solidaire. Si le SIF agit à l’international, nous nous devons de ne pas oublier nos proches concitoyens. Une partie importante du fonds de la Zakât Al Maal est d’ailleurs consacrée à nos missions sociales en France.
Vous nous avez prouvé, vous, donateurs du SIF, votre attachement à cette solidarité de proximité, urgente et capitale !
Merci de votre soutien.
